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Wednesday, July 15, 2015

Le Monde- Greece






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Pour le FMI, la dette de la Grèce n’est pas « viable » et doit être allégée

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La directrice générale du FMI Christine Lagarde, et le  ministre des finances grec, Euclide Tsakalotos, participent à une réunion de l'Eurogroupe sur la situation économique en Grèce, au siège de l'Union Européenne, à Bruxelles, Belgique, dimanche 12 juillet 2015.

La zone euro doit aller « bien plus loin » que prévu pour alléger la dette de la Grèce et pourrait même être contrainte d’en effacer une partie, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié mardi 14 juillet mais dont les autorités européennes ont eu connaissance le 11 juillet, soit avant que l’accord qui conditionne un nouveau plan d’aide à Athènes soit signé.
Dans ce document, le Fonds assure pourtant que la dette grecque est « totalement non viable » et prévoit qu’elle approchera les 200 % de son PIB dans « les deux prochaines années », contre environ 175 % actuellement.
Elle ne peut être viable qu’« avec des mesures d’allégement », ce que le premier ministre Alexis Tsipras a demandé, mais que l’Allemagne a refusé. Un membre du FMI a ainsi expliqué, anonymement, à Reuters :
« Nous l’avons fait savoir clairement […]. Il nous faut une solution concrète et ambitieuse au problème de la dette […]. Si on leur donne un délai de grâce de trente ans, on leur permet de réduire la dette en retrouvant de la croissance. »
Le FMI soumet trois options aux Européens :
  • La première consisterait à étendre de dix à trente ans le « délai de grâce »pendant lequel la Grèce n’aurait pas à rembourser sa dette aux Européens.
  • La deuxième résiderait dans des « transferts annuels » de fonds à la Grèce.
  • La troisième serait un « effacement de dette » pur et simple.

Urgence à trouver des financement transitoires


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Alexis Tsipras, le 14 juillet à Athènes.

Au-delà de la question de la dette, le FMI estime qu’une dégradation de la situation financière en Grèce pourrait requérir des « financements exceptionnels supplémentaires des Européens » au-delà des 85 milliards d’euros de trou budgétaire envisagé par Le FMI – 25 milliards de plus que dans sa précédente note, il y a deux semaines – et retenu, peu ou prou, par la zone euro dans son préaccord avec la Grèce.
En attendant que les différents membres de la zone euro approuvent ce troisième plan d’aide, le gouvernement grec, qui le soumet à son Parlement mercredi, commence à nouveau à être à court de liquidités. Il y a aujourd’hui urgence à trouver des financements transitoires – des « prêts relais » en quelque sorte – qui permettraient à Athènes d’honorer d’autres échéances beaucoup plus lourdes.
A commencer par le versement de 3,5 milliards d’euros au 20 juillet à la Banque centrale européenne. Sans compter qu’il faut aussi, le plus vite possible, s’acquitter de la somme de 1,6 milliard d’euros due au FMI.

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Vos réactions (42)Réagir
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Jean Claude Coin 15/07/2015 - 10h47
Le FMI a surement raison. d'abord il devrait reconnaitre ses erreurs vis à vis de la Grèce. Tout le monde est d'accord pour comprendre que la Grèce ne paiera pas sa dette qui handicape le développement pour une recherche de croissance. Même Merkel ! Il y a l'opinion, pourquoi à l'un et pas aux autres. Le FMI ferait mieux de proposer un rééchelonnement important avant la suppression ultérieure d'une grande partie. Converger au lieu de diverger.
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Paul Bismuth 15/07/2015 - 10h35
Il faut que Mme Lagarde se ressaisisse et reconstitue une unité avec la chancelière allemande Angela Merkel.
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Jacques Marlier 15/07/2015 - 09h36
Ne crions pas haro sur le FMI et réjouissons-nous de sa courbe rentrante... MAIS exigeons de lui qu'il mette, lui aussi, ses nouvelles théories en application. Il peut en effet, dès aujourd'hui, participer à l'allègement de la dette grecque en reportant à 30 ans le remboursement de ses propres créances sur la Grèce. Cette décision ne servirait pas que la "morale", elle serait financièrement intelligente: on ne recueillera jamais plus de laine sur un mouton que ce qu'il peut produire.
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Dette grecque, tempête dans un verre d'eau  15/07/2015 - 10h40
Bien sûr que le FMI peut et doit alléger la dette grecque. C'est vitale et le montant n'est rien. 2% du PIB de l'UE ! Les cris d'orfraie de l'Allemagne c'est une noyade dans un crachat. Aujourd'hui on apprend que la France dépense chaque année plus de 100 milliards pour la pollution, beaucoup plus que la dette grecque. Le budget de la FMI peut se permettre ! Si rien n'est fait c'est toute l'UE qui va trinquer, bien sûr un Schäuble ne peut pas le comprendre, son incompétence est notoire. 
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maculan 15/07/2015 - 09h29
Tout ce galimatias prouve à l'envie que l'on a joué petit braquet dans la zone Euro. Le vrai sujet cette zone, c'est l'Allemagne, qui nous empêche depuis trop longtemps de relancer tant nos économies par un "new deal", que de relancer l'Europe. Il est fort probable que cet "accord" pour étrangler la Grèce un peu plus soit de courte durée... et peut être que cela nous forcera à revoir nos politiques européennes...
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Info Trois G 15/07/2015 - 09h09
Un sept a été gagné contre l'Iran dans le double jeu mondial à l''arme nucléaire/dessous des cartes,rôle du Némrod Elu pas révélés!Les US dans leur stratégie guerrière politico eugénique pour le pouvoir hégémonique déiste planétaire via les médiums entre clans extrémistes confessionnels déclenchée par J Ch>tentatives récurrentes cycliques/période raccourcie depuis le XIX ème/base Math 2/Net,lâchent du lest temporairement à la Grèce:porte d'entrée de l'EU sécurisée par ses Huissiers- Usuriers! 
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Robert BIGEAT 15/07/2015 - 09h37
Pour Info trois G. Mais qu'est-ce que que c'est que ce charabia ? La crise grecque est déjà assez compliquée comme ça, n'en rajoutez pas ! Aucun négociateur américain n'a participé aux négociations, quant au FMI, s'il siège bien à Washington, son Directeur est toujours non américain. En attendant, il prête des milliards, et pas seulement à la Grèce.
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